Ainsi philosophait Amélie Nothomb

Marianne Chaillan

Ainsi, Acide sulfurique illustre la banalité du mal théorisée par Hannah Arendt. Journal d’Hirondelle, en nous confrontant aux thèmes de la rencontre avec l’autre et de la fatigue d’être, nous emmène sur les pas de Levinas. Si Le Fait du prince et Riquet à la houppe illustrent parfaitement les thèses existentialistes de Sartre, Le Crime du comte Neuville, à lui seul, suscite trois lectures philosophiques différentes du concept de liberté : celle de Cicéron, celle de Spinoza et celle de Sartre. Métaphysique des tubes et Stupeur et tremblements s’inscrivent quant à eux résolument dans une démarche phénoménologique, dans la lignée de Husserl et de Hegel. En convoquant encore bien d’autres penseurs (Jankélévitch, Nietzsche, Bergson…), Marianne Chaillan prouve, dans un essai aussi ludique qu’instructif, à quel point lire Amélie Nothomb, c’est s’éveiller à la pensée. Lire la suite

216 pages | Couverture brochée en couleurs | Format: 130x200

Chapeau

Et si l'une des clés de l'immense succès des ouvrages d'Amélie Nothomb tenait à leur consistance philosophique ? Marianne Chaillan interroge les romans de l'auteure à travers le prisme des grandes traditions philosophiques.

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