Fin de ronde

Stephen King

King : encre noire pour nuits blanches

Rappelez-vous, chers lecteurs, la fin de Mr Mercedes. Le sinistre tueur, Brady Hartsfield, vingt-huit ans, après avoir fait de nombreuses victimes en fonçant sur une foule de chômeurs, se prépare à récidiver dans un auditorium. L'ancien inspecteur de police Kermit Williams Hodges s'effondre, victime d'une crise cardiaque, et c'est la jeune Holly Gibney qui neutralisera le monstre. Sept ans ont passé. Hartsfield est « pensionnaire » du service des grands traumatisés dirigé par le docteur Babineau au Kiner Memorial Hospital, paralysé à vie. C'est alors que plusieurs femmes, dont deux infirmières de cet hôpital, mettent fin à leurs jours. Sont-elles passées à l'acte « sur ordre », comme le laissent croire les indices recueillis près des cadavres ? Hodges, qui a ouvert, avec Holly Gibney, l'agence de détectives privés Finders Keepers, est appelé à la rescousse par son ancien collègue et enquêteur Pete Findley pour tenter de résoudre ce mystère... Lire la suite

432 pages | Couverture brochée en couleurs | Format: 157x238x31

POURQUOI NOUS L'AVONS CHOISI Avec ce thriller qui voit s'affronter une dernière fois le flic Kermit Bill Hodges et le tueur à la Mercedes Brady Hartsfield, le célébrissime Stephen King, spécialiste incontesté du fantastique et de l'horreur immergés dans le réel le plus banal et le plus quotidien, confirme qu'à la veille de fêter ses soixante-dix ans il n'envisage pas de prendre une tranquille retraite... (« Fin de ronde » signifie cessation d'activité due à l'âge pour les policiers américains.) Dans ce polar noir, l'écrivain, très habile conteur, fouille avec délices le cerveau détruit d'un diabolique psychopathe réduit, sur son lit d'hôpital, à une existence végétative. On imagine aisément le rire intérieur et inextinguible de « Mr Mercedes » à la lecture de ce diagnostic relativement bénin... Mais Fin de ronde n'est pas que ténèbres et terreur. De nombreuses pages nous convient à une méditation apaisée sur la solitude et la mort - Hodges apprendra au cours de la narration qu'il souffre d'un mal pernicieux -, quand d'autres évoquent l'amour et l'amitié, notamment avec ce personnage magnifique et lumineux de Holly Gibney, qui veille sur le vieux flic avec constance et fidélité. Souhaitons longue vie et encore beaucoup de tels chefs-d'oeuvre à Mr King !

Chapeau

Un meurtrier peut-il avoir un pouvoir de persuasion si puissant qu'il convainc, à distance, ses victimes de se suicider ?

Citation presse

Pourquoi nous l'avons choisi

Avec ce thriller qui voit s'affronter une dernière fois le flic Kermit Bill Hodges et le tueur à la Mercedes Brady Hartsfield, le célébrissime Stephen King, spécialiste incontesté du fantastique et de l'horreur immergés dans le réel le plus banal et le plus quotidien, confirme qu'à la veille de fêter ses soixante-dix ans il n'envisage pas de prendre une tranquille retraite... (« Fin de ronde » signifie cessation d'activité due à l'âge pour les policiers américains.) Dans ce polar noir, l'écrivain, très habile conteur, fouille avec délices le cerveau détruit d'un diabolique psychopathe réduit, sur son lit d'hôpital, à une existence végétative. On imagine aisément le rire intérieur et inextinguible de « Mr Mercedes » à la lecture de ce diagnostic relativement bénin... Mais Fin de ronde n'est pas que ténèbres et terreur. De nombreuses pages nous convient à une méditation apaisée sur la solitude et la mort - Hodges apprendra au cours de la narration qu'il souffre d'un mal pernicieux -, quand d'autres évoquent l'amour et l'amitié, notamment avec ce personnage magnifique et lumineux de Holly Gibney, qui veille sur le vieux flic avec constance et fidélité. Souhaitons longue vie et encore beaucoup de tels chefs-d'oeuvre à Mr King !

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